Voici Foam le premier extrait de notre disque à paraître, Pertes de mémoire et autres mécanismes de défense. Foam parle du bonheur de passer une journée dans un monde où tous sont transformés en styromousse…
Dès les premières notes, vous reconnaîtrez le son « Eugène », mais nous avons poussé l’exploration sonore plus loin que sur notre premier disque. Nous vous présentons alors une musique plus dense, mais dans laquelle se trouvent des passages extrêmement épurés. Dans Pertes de mémoire et autres mécanismes de défense tout trempe dans un bain de distorsion. Nous avons ressortis les vieilles pédales à flanger qui ramassaient la poussière pour les appliquer sur les voix et nous avons tapissé le tout de bons vieux claviers des années 80.
Le processus créatif a été un peu brouillé, l’idée étant de composer en même temps que nous enregistrions : plusieurs pistes sont en fait des premiers jets. Aussi, nous sommes maintenant quatre – nous étions deux originalement – et chacun joue de tous les instruments!
L’influence d’Eugène Ionesco, le Rhinocéros particulièrement, et celle du cinéma éclaté de Charlie Kaufman se font sentir : les textes racontent des histoires, ils invitent à insuffler au quotidien une couche de surréalisme.
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